Lundi 26 mai 2014
Prague
Déjeuner d’affaires avec un important client. Nous passons une bonne partie du temps à discuter de savoir si les marchés bouillonnent ou non? S’agissant des actions, nous pensons que les bénéfices augmenteront suffisamment pour justifier l’envolée des cours dans un contexte monétaire porteur. Dans les médias, les marchés du crédit ont reçu plus d’attention que ceux des actions, les preuves empiriques montrant que les investisseurs se révèlent moins exigeants (le retour des contrats « covenant-lite » où les clauses pour le financement des entreprises sont allégées). Il s’agit là d’un des sujets que j’aborde dans une présentation sur les perspectives de marché pour des clients institutionnels dans l’après-midi. L’économie convalescente et l’extrême faiblesse des taux impliquent un faible taux de défaut, de sorte que les spreads (portage) sur le haut rendement récompensent encore assez le risque malgré un net recul.
Mardi 27 mai 2014
Paris
J’enregistre une vidéo qui sera utilisée durant l’offsite de notre équipe des ressources humaines. Elle parle des tendances à long terme dans la gestion d’actifs et de leurs implications dans la gestion des ressources humaines. Les tendances portent sur l’utilisation croissante des stratégies passives, le changement du modèle de distribution (d’une architecture fermée puis ouverte, et ensuite orientée) et le rôle des consultants. Notre secteur est caractérisé par l’incertitude, concernant les performances des indices (« performances bêta ») d’une part et, dans le cas de la gestion active, les performances relatives (« performances alpha ») d’autre part. Les premières sont source d’opportunités en termes de conseil et d’optimisation du portefeuille. Les secondes nécessitent une grande rigueur du processus d’investissement: plus il est rigoureux, plus les performances passées seront considérées comme reproduisibles.
Mercredi 28 mai 2014
Paris
Conférence téléphonique mensuelle avec les CIO de nos équipes d’investissement du monde entier. Nous parlons notamment des résultats des élections en Inde (le nouveau gouvernement semble être pressé d’appliquer ses changements), des perspectives de croissance du pays (notre CIO en Inde prévoit une croissance du PIB annuel de 8% dans les 3 ans), de la Turquie (où la banque centrale a pu abaisser ses taux), de la Chine (10 gouvernements locaux sont à présent autorisés à émettre des obligations, ce qui devrait alléger leur charge de financement; la probabilité d’une baisse du taux de réserves obligatoires; le risque que les fiducies suscitent à nouveau l’inquiétude en juillet) et du Brésil (les chiffres macroéconomiques restent sombres).
Jeudi 29 mai 2014
Paris / Ascension
Présentation client dans la matinée intitulée « La divergence comme thème d’investissement ». Le contexte économique et financier se caractérise en effet par une divergence croissante: croissance économique du monde développé vs celle du monde en développement; perspectives de politique monétaire des États-Unis vs de la zone euro; valorisations des actions américaines vs européennes; valorisations des actions des pays développés vs pays émergents. Il y a aussi une certaine convergence, en particulier de l’appétit pour le risque, vers les niveaux élevés observés durant le cycle précédent. Cette dualité divergence/convergence crée des opportunités d’allocation d’actifs.
Vendredi 30 mai 2014
Jour férié bancaire
William De Vijlder
Vice – Chairman de BNP Paribas Investment Partners